Méditation

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« Dès qu’elles abordent la vie spirituelle, la majorité des personnes se heurtent au problème de la méditation: elles ne savent pas se concentrer. Pourquoi? Parce qu’elles n’ont pas appris à choisir les sujets de méditation, elles se lancent à l’aveuglette, sans méthode. Alors, que ce soit bien clair pour vous. La première règle, c’est évidemment de choisir un sujet de nature spirituelle; et la deuxième, que ce sujet vous tienne à cœur. C’est l’amour que vous avez pour un être ou un objet qui vous attache à lui. Quand vous n’aimez pas, vous êtes si l’on peut dire, comme un timbre-poste dépourvu de colle: vous n’adhérez pas! L’erreur des débutants, c’est qu’ils veulent tout de suite se concentrer sur les questions philosophiques et mystiques les plus abstraites: la vérité, l’éternité, l’infini, l’Absolu, l’Être suprême. C’est une erreur. Commencez par vous concentrer, par exemple, sur une image pure, belle, que vous aimez, une image de la nature ou de l’art. Votre cerveau prendra ainsi l’habitude de se concentrer, et peu à peu vous pourrez méditer sur des sujets plus éloignés de vous. Pour avoir des résultats dans la vie spirituelle, il faut savoir se servir de la force formidable de l’amour ».[1]

Remarques introductives

Dans l'Enseignement d'Omraam Mikhaël Aïvanhov, on propose différents types de pratiques méditatives dont la méditation n'est qu'une des formes possibles.

Nous pouvons utiliser la Table Synoptique: en l'analysant, nous savons que la méditation peut être trouvée dans le domaine de l'intellect, dont l'idéal est la sagesse, la connaissance.

Par conséquent, nous pouvons dire que la méditation est un travail de pensée qui nous permet de connaître la nature spirituelle du sujet sur lequel nous méditons.

Il y a une grande différence entre l'activité mentale normale de notre cerveau et la méditation. Dans le premier cas, les pensées circulent librement, peu importe l'état intérieur dans lequel nous nous trouvons; le cerveau réfléchit, pense, analyse, mais souvent sans objectif précis: c'est un simple flux de pensées et d'idées. Pour que notre intellect supérieur (ce "corps" que les hindous appellent le corps causal) devienne actif, le silence intérieur est nécessaire.

L'activité mentale, la pensée, appartient donc au corps mental, qui fait partie de la nature inférieure. La méditation est une activité de nature supérieure, c'est-à-dire du corps causal, qui correspond précisément à l'intellect supérieur. Mais pour que cette sorte de "pensée" devienne active, nous devons avoir été vus, il faut être capable de faire taire sa nature, à travers la concentration et le silence.

Essayons de comprendre ce qu'est la méditation, dans le sens proposé par Aïvanhov:

« La méditation est d'abord une activité de la pensée qui permet de se concentrer sur une idée ou sur une image, pour l'étudier, comparer et découvrir des analogies et des filiations afin de pouvoir exactement la situer dans l'ensemble des choses. N'importe quelle question: la beauté, la force, la volonté, l'espace, l'immortalité, la divinité... peut-être le sujet d'une méditation. Seulement, la condition essentielle d'une méditation, c'est qu'aucun souci, aucune préoccupation extérieure ne vienne entraver le travail de la pensée».[2]
«La méditation peut-être comparée à la mastication des aliments. Quand nous mettons des aliments dans notre bouche et que nous les mâchons, les glandes salivaires travaillent et nous absorbons par la langue les énergies les plus subtiles. La méditation est aussi une sorte de mastication, une mastication des pensées, par laquelle nous absorbons les quintessences du monde spirituel pour en faire notre nourriture».[3]
« La méditation est d'abord une activité de la pensée qui permet de se concentrer sur une idée ou sur une image, pour l'étudier, comparer et découvrir des analogies et des filiations afin de pouvoir exactement la situer dans l'ensemble des choses. N'importe quelle question: la beauté, la force, la volonté, l'espace, l'immortalité, la divinité... peut-être le sujet d'une méditation. Seulement, la condition essentielle d'une méditation, c'est qu'aucun souci, aucune préoccupation extérieure ne vienne entraver le travail de la pensée».[4]

Par la méditation, la connaissance spirituelle de ce qui nous entoure se développe, l'intellect est nourri, harmonisé et renforcé. En plus de cela, la méditation nous permet d'introduire des éléments de nature spirituelle dans notre être.

Comment méditer

Les conditions essentielles pour une bonne méditation sont 1) une posture correcte, 2) une respiration calme et régulière, 3) la tranquillité de l'environnement, 4) le fait d'avoir tout le temps nécessaire disponible sans être pressé par toutes sortes d'engagements et 5) la gradualité d'entrer dans la méditation profonde. Nous devons également être très prudents, conscients et attentifs à notre cerveau, car une concentration trop rapide peut encombrer les cellules de notre système nerveux, provoquant des migraines.

« La méditation est un exercice difficile, car elle suppose une grande maîtrise de la pensée. Or, la pensée est rebelle, elle a tendance à s’échapper, à vagabonder, et si vous essayez de l’arrêter brusquement, vous allez bloquer votre cerveau. C’est tout doucement qu’il faut mettre en marche le cerveau, cet appareil si sensible, exactement comme on laisse chauffer quelques instants le moteur d’une voiture avant de la faire démarrer. Donc, quand vous voulez méditer, n’essayez pas de dominer tout de suite votre pensée : elle résistera, se cabrera et vous n’obtiendrez rien d’elle. Commencez par vous mettre dans un état de paix, d’harmonie, puis lentement, doucement, amenez-la dans la direction que vous voulez lui faire prendre : quelque temps après, elle sera à votre disposition et vous obéira. Il faut être très habile, très diplomate avec la pensée. Quand vous aurez appris à la maîtriser, vous serez même étonné de sa docilité : sans que vous n’ayez plus à intervenir, toute la journée elle continuera dans la direction que vous lui aurez donnée ».[5]
«Nei primissimi momenti, cercate quindi di non pensare, di limitarvi a gettare uno sguardo nel vostro mondo interiore per constatare che tutto funzioni bene. Ma occupatevi anche del respiro: respirate in modo regolare, non pensate a nulla, sentite semplicemente che state respirando, abbiate solo la coscienza, la sensazione di respirare... Vedrete come quel respiro imprimerà un ritmo armonioso ai vostri pensieri, ai vostri sentimenti, a tutto il vostro organismo; ciò si rivelerà molto benefico».[6]

La façon de commencer une méditation telle que nous venons de décrire, nous permet de recharger et de régénérer toutes les cellules, ainsi que de préparer tout le corps à recevoir les courants spirituels qui peuvent être bénéfiques grâce à la méditation.

Il est important de commencer la pratique en méditant sur des sujets de nature spirituelle, que nous aimons et apprécions, avec lesquels on se sent en affinité et en harmonie. C'est l'amour qu'on éprouve pour quelque chose ou quelqu'un qui favorise un échange subtil avec le sujet sur lequel on médite, que ce soit une personne, une entité invisible, une vertu ou un concept abstrait.

«Il piano spirituale è strutturato in modo tale che il solo fatto di pensare a una determinata persona, a un determinato luogo o a un determinato elemento, permette di venirne in contatto diretto ovunque essi si trovino. Non è quindi necessario conoscere esattamente il luogo, come avviene sul piano fisico dove occorrono carte e indicazioni precise. Nel piano spirituale, nel piano divino, non serve effettuare delle ricerche, ma basta concentrare fortemente il proprio pensiero affinché esso vi guidi proprio dove intendete andare. Se pensate alla salute, siete già nel mondo della salute... Se pensate all’amore, siete già nel mondo dell’amore... Se pensate alla musica, siete nel mondo della musica. E se siete sensibili, se ne avete il dono, potete addirittura captare gli echi di quella musica celeste».[7]

Sur quels sujets méditer

Omraam Mikhaël Aïvanhov recommande de partir de sujets qui sont accessibles, pas trop abstraits, mais tangibles, concrets, pour ensuite concentrer l'attention sur des thèmes plus élevés et subtils.

«Si può meditare su qualunque soggetto e argomento: sulla salute, sulla bellezza, sulla ricchezza, sull’intelligenza, sulla potenza, sulla gloria... sugli Angeli, sugli Arcangeli e su tutte le Gerarchie. Tutti i soggetti di meditazione sono buoni, anche se la cosa migliore che si possa fare consiste nel meditare su Dio stesso, per impregnare il proprio essere del Suo amore, della Sua luce, della Sua forza, per vivere un attimo nella Sua eternità... e nel meditare allo scopo di servirLo, di sottomettersi a Lui, di unirsi a Lui. Non esiste una meditazione più potente e più benefica di questa».[8]
«La filosofia del Cristo consiste nel far scendere il Cielo sulla terra, cioè nel realizzare il Regno di Dio e la Sua Giustizia. Gesù lavorava per questo Regno e chiese anche ai Suoi discepoli di lavorare per questo. È dunque lì che dobbiamo lavorare, cominciando dal nostro corpo fisico. Questa è la vera filosofia».[9]
«Questi sono quindi i due migliori temi di meditazione: come dedicarsi interamente al servizio del Divino, e come realizzare, concretizzare, materializzare sulla terra tutto il Cielo che è in alto. Il senso della vita è contenuto in queste due attività, e ciò che si trova al di fuori di esse ha certamente un significato, ma non un significato divino».[10]
«Je vous recommande surtout de méditer sur la lumière en tant que moyen de défense, de protection, ou de communication avec les esprits les plus élevés, de compréhension, de libération. Méditez sur elle en tant que moyen dans tous les domaines où elle se manifeste. Méditez aussi sur l'amour en tant que source de bonheur, de joie, de richesse, de beauté pour tous. Méditez également sur la liberté. Méditez donc sur l'amour, la sagesse et la vérité. Ces trois choses sont l'infini. Cela est au-dessus de tout».[11]

La vraie méditation est une pratique spirituelle qui doit nous aider à entrer en contact avec le Divin, à Le connaître, à Le servir et à fusionner avec Lui. De plus, la méditation nous permet d'amener ces réalisations intérieures dans le plan physique concret, pour accomplir le précepte que le Christ a donné à ses disciples : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus ».[12]

Le vide mental

Selon Aïvanhov, le vide mental, tel qu'il est compris dans les philosophies orientales, est un concept qui doit être mieux compris. Nous entendons souvent que la méditation sert à faire un vide mental, mais la vacuité ne peut pas et ne devrait pas être un but. Le vide sert à attirer la plénitude, la plénitude de la vie, de la joie, de l'amour.

La vacuité est en effet un état de passivité, et est liée au principe féminin, qui est le principe réceptif: il faut donc être très vigilant sur qui remplira ce vide, car là où il y a un vide il y aura des forces, des énergies, des entités qui désirera le remplir ; le pratiquant doit être conscient des énergies qu'il appelle et pour cela il doit être très pur, sinon il attirera des entités inférieures, ce qui lui apportera des tourments psychiques et émotionnels :

«On doit faire le vide pour recevoir la plénitude, et cette plénitude doit se refléter sur le visage, et dans toute l'attitude du disciple ou de l'Initié. […] Quand on médite, quand on entre en contact avec le monde divin, s'il n'apparaît sur le visage rien de nouveau, rien de vivant, de lumineux, d'expressif, eh bien, c'est que cette méditation était inutile. je le répète, le vide n'est pas un but. Il doit servir à attirer la plénitude. […] J'insiste: le vide doit servir à attirer la plénitude, sinon ce vide est inutile, et non seulement il est inutile mais il est dangereux».[13]

Bibliographie

Travaux et/ou conférences d'O. M. Aïvanhov sur le sujet traité

Livres ou articles sur le sujet traité, en relation avec l'Enseignement d'Omraam Mikhaël Aïvanhov

  • Centre d'Études international Omraam Mikhaël Aïvanhov (2016), La Meditazione nell’Insegnamento di Omraam Mikhaël Aïvanhov, dans "Misli", p. 128 et suivantes.

Multimédias (images, vidéos et audios)

Extraits de conférences (audio et/ou vidéo) d'Omraam Mikhaël Aïvanhov

Conférences d'Omraam Mikhaël Aïvanhov publiées (audio et/ou vidéo)

Articles connexes

Liens externes

Notes

  1. Aïvanhov, O. M., Pensées quotidiennes 2016, 28 janvier.
  2. Aïvanhov, O. M., L’Harmonie, Prosveta, 2010, p. 151.
  3. Aïvanhov, O. M., Cherchez le Royaume de Dieu et sa Justice, Prosveta, 1998, p.133.
  4. Aïvanhov, O. M., L’Harmonie, Prosveta, 2010, p. 151.
  5. Aïvanhov, O. M., Pensées quotidiennes 2015. 20 janvier.
  6. Aïvanhov, O. M., Potenze del Pensiero, Prosveta, 1994, pag. 187.
  7. Aïvanhov, O. M., Potenze del Pensiero, Prosveta, 1994, pag. 198.
  8. Aïvanhov, O. M., Potenze del Pensiero, Prosveta, 1994, pag. 189.
  9. Aïvanhov, O. M., Potenze del Pensiero, Prosveta, 1994, pag. 192.
  10. Aïvanhov, O. M., Potenze del Pensiero, Prosveta, 1994, pag. 194.
  11. Aïvanhov, O. M., Conférence inédite du 1er mai 1941.
  12. Matthieu 6:33
  13. Aïvanhov, O. M., La vie psychique: éléments et structures, Prosveta, 1985, p. 126-127.



Avis au lecteur : la rédaction de cet article, provisoire et non limitatif, est seulement un point de départ, puisque le sujet a été examiné plus en détail par Omraam Mikhaël Aïvanhov dans ses diverses conférences données entre 1938 et 1985. En lisant ou en écoutant directement ces conférences, publiées par les éditions Prosveta, propriétaire exclusif des droits de son travail, le chercheur y trouvera encore d’autres aspects intéressants et importants. Par conséquent, cet article n’exprime pas de manière complète et exhaustive la pensée d'Aïvanhov sur ce sujet.


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